Bonjour Francine
Il y a longtemps que je ne suis pas allée sur le forum pour échanger. Cela fait maintenant 3 ans 1/2 que je vis avec ce meniere. Avec des hauts et des bas. En fait à chaque fois que mon état s'améliore, c'est la rechute qui suit. Cet été j'ai pu profiter de quelques balades très agréables. Avec mon directeur on était en train de me créer un nouveau poste . Je suis assistante de direction et était chargée des événements autant dire que je ne pouvais plus assister aux réunions, le telephone n'en parlons pas, et les salons (agricoles...) impossibles. Donc apres une formation je commençais un travail de Pao pour tout ce qui concerne la communication. J'adore tout ce qui touche à la création... On était même en train d'aménager les bureaux avec de nouvelles cloisons. J'ai une belle maison, on vient de refaire la cour, ma fille à trouver une emploi et est avec un gentil jeune homme, mon fils adore ses études de génie thermique. Je suis fière d'eux. Mon mari m'accompagne et est d'une grande patience. J'ai même repris un autre chien, un border collie... Mon fils m'a dit " je suis content, tu revis" .Mes oreilles, les vertiges s'étaient atténués, et surtout mon équilibre était correct (mis à part dans les situations extrêmes sonores ou mobiles). Je suis en cours de demande Rqth...
Et debut novembre, deux crises de plusieurs heure en moins d'une semaine, terrassée ! L'une en debut de journée à 9h au travail (aucune raison mis à part le trajet en voiture ou peut être à la sortie d'un petit rhume) et l'autre à la maison alors que j'allais m'installer dans mon canape pour regarder la tv. Donc Je suis en arrêt maladie. Et j'ai du mal à remonter la pente et de grandes difficultés à me déplacer. J'habite en campagne donc cloîtrée chez moi en attendant que mon mari rentre (je fais quand même quelques pas dans le sentier à côté même s'il m'arrive de tomber dans le fossé, à ce propos merci la voisine !)
Question du medecin : vous avez eu du stress ces temps ci ?
Bon depuis , traitement Tanganyl Betarsec glycérol, myorelaxant le soir, cela va un peu mieux. Sophrologie en plus. L.orl qui me suis à retiré le dernier yoyo (ils n'ont pas servi à pas grand chose). Pas de kine vestibulaire pour l'instant, trop loin... Et la dernière fois mon état avait empiré.
Noël approche et j'ai fais deux sorties en fin de journée au bras de mon mari pour les cadeaux.... Après tout la vie continue, et entre les crises il faut en profiter. Je regarde autour de moi et j'apprécie les paysages, mon jardin, le chat qui ronronne, mes chiens qui jouent. D'habitude Noël se passe chez moi, on ira chez ma mère et je suis contente de retrouver ma sœur jumelle, ses enfants, les miens.
Mes collègues m'envoient toutes les semaines des nouvelles avec des mots croises
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Il faut profiter de tous les petits plaisirs et voir plus loin.
On me conseille les rebouteux, les ostéopathes, le yoga, la médecine chinoise... Tout le monde connaît quelqu'un qui a eu ça.
Je ne poste pas un message plein d'enthousiasme Francine, et je ne prétends pas savoir. Mais même si quelquefois j'ai des moments de désespoirs, je me demande pourquoi je suis comme ça, je cherche un truc positif qui me raccroche.
Il y a trois jours, j'ai eu un grand vertige, j'étais seule, je suis tombée en descendant dans mon garage... Par terre, je me suis mise à pleurer, c'était la première fois que je pleurais sur ce qui m'arrivait. Et bien cela m'a fait du bien, j'ai du décompresser
. Lorsque la crise est passée, j'ai pris mon telephone et j'ai appelé ma sœur, pas pour me plaindre mais pour discuter de tout et de rien...
Je me suis mise à la généalogie, à la peinture, au tricot, à la lecture. Je m'arrête quand je ne me sens pas bien mais je m'occupe. Tous les jours je me donne un but. Il le faut,je veux voir mes enfants avoir des enfants, je veux partir l'été prochain voir de nouveaux paysages. J'attends le printemps, l'été, j'attends de retourner au travail... Tant pis pour les périodes mises entre parenthèses par la maladie, elles sont dures mais j'y arriverais en dépit du manque de solution thérapeutique.
Francine, je n'ai pas toujours de force et je souhaiterai t'en donner un peu et j'espère de tout cœur que tu reprennes le moral. En tout ca je t'envoie toutes mes pensées positives.
Amicalement
Catherine, 47 ans, 1 mari, 2 enfants (un fils de 18 ans, une fille de 22 ans), deux chiens, deux chats et deux poissons rouges